La pièce

Résume l Note d’intentionVictor HugoJuliette Drouet
Anthéa SognoSacha Petronijevic l Christophe de Mareuil l  Jacques Décombe
La compagnie | Le dossier de presse 2011-2012

Rencontre, désir, passion, jalousie, exil, c’est l’histoire de ce couple mythique et mémorable qu’ont formé Juliette Drouet et Victor Hugo. Une vie d’amour que la fiction n’aurait pas osé imaginer, ou la véritable histoire d’un demi-siècle de passion ponctuée par vingt trois mille lettres échangées. À partir de cette monumentale correspondance, Anthéa Sogno a composé ce spectacle qui illustre les grands moments de leur vie amoureuse, littéraire et politique.

*** *** ***
Pièce présentée dans le cadre des Commémorations nationales 2012
et soutenue par la Maison Victor Hugo
*** *** ***

Ecouter un extrait audio « Ici » par Anthéa Sogno

*** *** ***

PORTRAIT D’ARTISTE SPÉCIAL AVIGNON OFF 2013 : VICTOR HUGO, MON AMOUR d’Anthéa Sogno, mise en scène de jacques Descombe, avec Sacha Patronijevic et Anthéa Sogno
une chronique et une interview exclusive, une émission réalisée par Alamarge productions pour Radio M Montélimar , texte et présentation Thierry Gautier

*** *** ***

Résumé

En 1833, un jeune dramaturge tombe amoureux d’une princesse de théâtre. Jaloux, il lui demande d’abandonner la scène. Par amour, elle accepte, et comme elle s’ennuie :

« Ecris-moi, lui dit-il, écris-moi tout ce qui te trottera par la tête, tout ce qui te fera battre le cœur. »

Telle est l’origine de la  merveilleuse correspondance que Juliette et Victor nous ont laissée en héritage de leur amour. De leur histoire il fallait tout raconter, de leur rencontre en 1833, lors de la lecture de « Lucrèce Borgia », jusqu’au 11 mai 1883, date à laquelle, après l’avoir adoré au point de lui avoir tout sacrifié, elle ferme les yeux. Ce jour-là il se passa une chose inouïe, Victor Hugo cessa d’écrire, il ferma son encrier pour toujours. Cela prouve bien que Juliette était non seulement le grand amour de sa vie mais aussi la muse absolue.

Note d’intention, Anthéa Sogno

Le premier tour de force a été de choisir parmi leurs nombreux écrits, tous plus beaux les uns que les autres, de quoi recréer de véritables dialogues. Comme pour chacune des adaptations que j’ai faite auparavant, la même exigence m’a saisie, je voulais que tout soit authentique, que tout ait été dit, susurré ou hurlé. Ainsi, l’enfilade de scènes qui racontent leur vie, à été construite ainsi : une phrase écrite par Juliette répond parfaitement à une question extraite d’une des lettres de Victor et ainsi de suite. Puis, quelques extraits de pièces, de leurs journaux intimes, ou de la presse, tout devait être historique.

Nous avons fait tout cela pour faire du théâtre, disais-je plus haut. En jouant la pièce, nous nous sommes aperçus que nous étions au-delà, car nous n’interprétons pas des personnages de théâtre, nous incarnons des personnes qui ont vécu, et nous ne disons pas des dialogues inventés par un dramaturge, les mots que nous nous disons sont les leurs.

Comment ne pas penser que ces deux-là ne sourient pas tendrement au-dessus de la Comédie Bastille, comme ils ont sourient au dessus du Théâtre des amants, lors de la création en Avignon et profitent de notre passage sur terre pour continuer à se dire, 125 ans après leur mort, combien ils s’aiment encore ?

150e anniversaire des « Misérables »

Entrepris en 1845, « Les Misérables » parut en 1862.
Quel bonheur de contribuer à l’éclat de cet événement ! de reprendre notre spectacle à la Comédie-Bastille à la veille de notre 500e représentation ­et de notre 70.000e spectateur !
Il nous importait que cet anniversaire rende hommage à Juliette Drouet qui, au péril de sa vie, sauva le manuscrit du livre qui sera le plus lu au monde après la Bible.
Présenté dans le cadre des Commémorations nationales 2012 et soutenu par la Maison Victor Hugo, notre spectacle revêt un caractère particulièrement prestigieux et acquiert une reconnaissance officielle qui fait toute notre fierté.