La Compagnie Anthéa Sogno est heureuse de vous informer qu’en partenariat avec La Maison Victor Hugo, et en complément du spectacle « Victor Hugo, mon Amour » qui se donnera au Théâtre le la Comédie-Bastille à partir du 7 octobre prochain, des lectures seront proposées aux visiteurs du Musée.
La comédienne Anthéa Sogno lira en effet quelques lettres de Juliette Drouet, choisies parmi les 20.000 qu’elle a écrites à Victor Hugo. L’accès au musée et à la lecture seront gratuits.
Les mots de Juliette Drouet retrouveront ainsi, pour la plupart, l’endroit où ils furent lus par Victor Hugo pour la première fois, dans ses magnifiques appartements de la Place des Vosges. D’autres seront déclamés dans les boiseries et les meubles du salon de Juliette, celui-là même que Victor aménagea et décora amoureusement pour elle, dans la petite maison qu’elle occupa à Guernesey.
Ces petites « parenthèses enchantées » ont été déjà improvisées l’an passé et les témoignages de spectateurs qui y ont assisté font tous part d’une grande émotion, et d’une expérience précieuse et enrichissante.
Ces lectures seront données au Musée Victor Hugo, Place des Vosges, à cinq minutes à pied seulement du Théâtre de la Comédie Bastille, où se jouera « Victor Hugo, mon amour. Les horaires ont été aménagés de manière à ce que les spectateurs puissent éventuellement suivre les deux évènements à la suite l’un de l’autre ».
Durée : 1/2 h
Entrée libre.
Anthéa Sogno interprètera les lettres de Juliette Drouet dans la Maison de Victor Hugo :
- les samedis 23 et 30 octobre, 20 et 27 novembre, 18 décembre, à 15h30
- les dimanches 10 et 17 octobre, 7 et 14 novembre, 5 et 12 décembre, à 12h
Ce samedi 18 décembre, vers 16 heures, tandis que la neige commençait de couvrir les rues et les toits, il y avait un endroit dans Paris où il fallait être, coûte que coûte, si l’on voulait se réchauffer le corps et l’âme. Après avoir traversé la Place des Vosges où soufflait un vent glacé, s’être faufilé sous les arcades, avoir poussé la porte du Musée Victor Hugo et monté quelques marches, on pouvait découvrir là, au deuxième étage, dans la pénombre du salon, une jeune femme, Anthéa Sogno, qui lisait quelques lettres de Juliette Drouet.
Les cinquante ou soixante visiteurs qui s’étaient assis pour l’écouter, dès les premières minutes pressentirent qu’une chose rare allait se produire sous leurs yeux… Aussi beau qu’un concerto de Mozart qu’on aurait entendu pour la première fois, aussi exceptionnel qu’une éclipse du soleil ou que son rayon vert, aussi intense qu’un rendez-vous secret avec l’être aimé, ils eurent le privilège, la chance, ou plutôt le bonheur, cet après-midi-là, d’assister à un merveilleux moment de théâtre. Imaginez : dans le salon reconstitué de Juliette Drouet, aux murs bleus couverts de dessins et d’arabesques, tel qu’il fut conçu et décoré à Guernesey par Victor Hugo lui-même, nous furent offerts pendant une heure, par la grâce d’Anthéa Sogno, quelques-uns des mots passionnés que le grand poète reçut de sa maîtresse et de sa muse…
Nous avions, rares privilégiés, le sentiment délicieux d’être là où il faut, quand il faut. In the right place at the right time. Dans l’appartement où Victor précisément, cent cinquante ans avant, avait dû découvrir certaines lettres de son adorée : on l’imagine, debout au milieu de la pièce, décachetant une nouveau message de Juliette ; on songe à elle attendant sa réponse, dans le froid, sous ses fenêtres éclairées…
Alternant, avec un art consommé, détails biographiques, extraits de lettres et brefs passages de la pièce qu’elle joue actuellement à Paris, Anthéa Sogno nous emporte dans un tourbillon de fièvre, de sensualité, d’humour et d’amour. Elle est le professeur de lettres qu’on aurait rêvé d’avoir quand on était collégien, l’amie dont on aimerait savourer les confidences la tête posée sur son épaule, l’amante qui nous livrerait son cœur au bout de sa plume. Elle connaît son « Toto » et sa « Juju » comme personne, a sans doute lu à la loupe leurs milliers de lettres, su trouver le détail qui étonne, l’expression qui fait mouche, les mots justes qui vont droit au cœur. On est suspendu à ses lèvres, on sourit, on rit, on s’émerveille de tant d’amour décliné à l’infini, et une nouvelle fois, comme on a pu l’être en Avignon l’été dernier, ou depuis quelques mois au Théâtre de la Comédie-Bastille, on est harponné, cueilli, emporté. Et au bout d’une heure, qu’on ait l’âme sensible, ou le palpitant dur comme la pierre, on a les larmes aux yeux…
Juliette Drouet n’aurait jamais pu trouver meilleure ambassadrice, porte-parole plus éloquente. C’est simple, on a l’impression que la maîtresse de Victor Hugo a traversé les siècles et qu’elle est là, devant nous. En un mot : incarnée. Grâce à la magie de cet instant privilégié, suspendu, hors du temps. Et grâce à la foi, la fougue, la générosité, la ferveur, la passion contagieuse d’une comédienne, Anthéa Sogno, dont le talent est aujourd’hui plus que jamais éclatant.
Très chère Anthéa,
…Tu es une magnifique bête de scène, au sens noble du terme, ton énergie, ta fureur sensuelle quand tu deviens Juliette qui rayonne à travers toi, tout cela a fait mon admiration dés la première fois où je t’ai vu jouer. Mais surtout, cette énergie à défendre, pas seulement ton spectacle, mais surtout à défendre Juliette Drouet avec foudre et tempête contre la banalisation des « livres d’histoire », tout cela m’a profondément ému. Cette femme, par sa passion, fait peur aux hommes, moi, elle me bouleverse. Je m’étonne que tu ne sois pas encore plus célèbre dans ta profession, tu le mérites, ton talent n’est pas que superbe, fracassant, éclatant, il est inouie…
encore moi !
je te joins notre nouveau site
merci de me donner ton avis dessus, STP
je vais prendre le temps d’écrire « une letrre d’amour » et de te l’envoyer car je n’ai pas trouvé sur votre site l’endroit où l’on peut déposes cette lettre…suite au spectacle !
@ très vite et une très bonne santé pour donner autant sur scène comme tu le fais !
merci
bises bretonnes
Bruno